Les figures de style : un guide complet

Vous avez un commentaire de texte à faire, mais vous ne savez pas quelle figure de style utiliser ? Ou un exercice de français qui nécessite une connaissance des procédés de style ? Ou tout simplement vous êtes un passionné de la langue de Molière et vous désirez rehausser votre registre de langue ? Cet article est pour vous !

Les grands types de figures de style

On classe les figures de style en 5 grandes catégories, à savoir :

  • Les figures de répétition qui servent à répéter un mot afin de le mettre en valeur.
  • Les figures d’amplification et d’atténuation consistant à accentuer une idée, un sentiment ou à adoucir la dureté d’une réalité.
  • Les figures d’opposition visant à rapprocher des termes de sens contraires.
  • Les figures de substitution ayant pour but de remplacer un mot ou une idée par un autre.
  • Les figures d’équivalence qui rapprochent deux termes en établissant entre eux une équivalence de sens.

Vous pouvez faire recours à un  anagrammeur  pour ces différentes figures de style.

Les figures de répétition/d’insistance

Il s’agit de l’Anaphore qui consiste en la répétition d’un mot ou d’une phrase en début de texte ; de l’épiphore, de la répétition, du parallélisme, du chiasme, de l’accumulation, de la gradation et puis de la prétérition qui consiste à faire semblant de ne pas vouloir dire quelque chose alors qu’on est justement en train de le faire.

Les figures de substitution

Dans ce registre on trouve : la métonymie où on remplace un mot par un autre terme avec lequel il entretient une relation logique, la synecdoque qui est une forme de métonymie avec une nuance, la périphrase puis l’antiphrase qui est une forme d’ironie et qui consiste à exprimer le contraire de ce que l’on pense.

Les figures d’amplification/d’atténuation

On en décompte 3 : l’hyperbole utilisée pour exagérer une perception, un sentiment en le grossissant, la litote, dire moins pour exprimer plus et enfin l’euphémisme qui est un procédé consistant à employer un mot plus faible pour désigner une réalité plus dure.

Les figures d’équivalence/d’opposition

Comme figure d’équivalence : la comparaison, la métaphore, la personnification, l’animalisation, la réification qui consiste à représenter un être vivant sous la forme d’une chose, la prosopopée qui est aussi une forme de personnification et l’allégorie qui est proche de la personnification. Quant aux figures d’opposition, il en existe peu : l’antithèse, l’oxymore visant à créer un effet inattendu entre deux mots opposés, le paradoxe, très efficace dans une argumentation et enfin l’attelage qui rapproche deux éléments l’un concret et l’autre abstrait.